Blog et news de Sophie Audouin

C’est une très jolie ville. Chaude (il a fait au moins 35°) et joyeuse. Des calèches, des églises, des tapas, des taureaux, des chevaux, tout était incroyablement coloré et dépaysant.

Nous avons monté les chevaux des vacheros, les vachers. Mes étriers étaient trop longs vu que je suis toute petite, donc une bonne heure d’abbos et de jambes serrées sur les flancs de mon impressionnant étalon. Magnifique et très grand (le vacheros, mort de rire, a du me pousser pour que j’arrive à monter…Pffff) il a décidé qu’il voulait etre en tête et trotter ou galoper à peu près tout le temps. Avec les étriers, pas de souci, sans les étriers, j’ai des bleus un peu partout sur les jambes d’autant que, ne sachant pas que j’allais monter, j’étais en short. On m’a donc prêté des guetres, bien trop grandes aussi et je peux vous dire que je devais avoir l’air particulièrement ridicule sur mon grand cheval.

Mais c’était génial. Surtout lorsque nous avons circulé au milieu des vaches reproductrices et du taureau de combat qui les accompagnait. Ca fait quand même dans les 500 kg de muscles, noir comme la nuit, lorsque vous le regardez, vous déglutissez et regrettez votre steak de la veille. Parce qu’un taureau de combat espagnol ressemble à une énorme bête sauvage avec des énormes cornes et qu’il n’y a absolument aucune chance de le confondre avec nos gentils boeufs français.

Donc, ma pensée suivante a été, avec tout le respect que je leur dois : Les Toreros sont dingues. Parce qu’on me donnerait des millions d’euros que jamais, mais alors jamais je ne descenderais dans une arène face à un machin pareil !

Donc me voilà, émerveillée et à peu près entière, prête à vous revoir très vite les taraddicts ! HACA !